Chirurgie Canal Carpien

La chirurgie du canal carpien consiste à libérer le nerf médian.

Chirurgie du canal carpien « à ciel ouvert »

Il existe deux type de chirurgie du canal carpien, dont le but est le même: sectionner le ligament annulaire antérieur du carpe qui comprime le nerf médian, la cause principale du syndrome.

La première chirurgie “à ciel ouvert”, consiste à faire une incision de la main sur 3 ou 4 centimètres pour accéder au ligament. S’il existe une inflammation des tissus autour des tendons, une ténosynovite, cet abord permet en étant un peu élargi de « nettoyer » les tendons et d’empêcher leur fragilisation.

L’inconvénient de la chirurgie du canal carpien : une séquelle cicatricielle.

L’avantage : le chirurgien a une vision de l’ensemble des éléments anatomiques qui constituent le canal.

Chirurgie du canal carpien au centre du canal carpien à Paris

Chirurgie canal carpien par voie endoscopique

La seconde technique de chirurgie du canal carpien est pratiquée par voie endoscopique: l’incision est plus petite, de 1,5 à 2 centimètres. La chirugie par voie endoscopique du canal carpien consiste à introduire une minicaméra et ses instruments au niveau du pli du poignet pour accéder à l’intérieur du canal et sectionner le ligament.

L’avantage : Pas de grosse cicatrice dans la paume de la main et une reprise d’activité un peu plus rapide.

Inconvénient : la vision de l’opérateur est limitée au champ de l’optique de la caméra.  Avec ces deux méthodes, les symptômes sensitifs disparaissent dans la majorité des cas. La récupération de la motricité est plus lente, dépendante de la sévérité de la compression du nerf.

L’echo chirurgie du canal carpien a quant à elle moins d’inconvénient. Elle vous permet de retrouver la motricité de votre main très rapidement et ainsi une reprise d’activité quasi immédiate.

 

Chirurgie du canal carpien par voie endoscopique

Quels sont les risques de la chirurgie du canal carpien ?

Comme pour la plupart des interventions chirurgicales, la chirurgie du canal carpien n’est pas sans risque. Votre poignet sera engourdi et on vous donnera peut-être des médicaments pour vous endormir et ne pas ressentir de douleur (appelés anesthésie locale) pour l’intervention. Dans certains cas, une anesthésie générale est utilisée, c’est-à-dire que des médicaments sont utilisés pour vous endormir profondément pendant l’opération. L’anesthésie présente des risques pour certaines personnes.
Les autres risques potentiels d’une opération de libération du canal carpien sont les suivants :

  • Saignement
  • Infection
  • Lésion du nerf médian
  • Lésion des vaisseaux sanguins à proximité
  • Une cicatrice sensible.

Le rétablissement après une opération du canal carpien prend du temps. Si le nerf a été comprimé pendant une longue période, le rétablissement peut prendre encore plus de temps. La récupération implique le port d’une attelle et une thérapie physique pour renforcer et guérir le poignet et la main.

 

Les techniques chirurgicales principales pour libérer le canal carpien

Il existe actuellement deux techniques chirurgicales principales : la chirurgie à ciel ouvert (dite conventionnelle ou mini-open) et le traitement endoscopique.
Les techniques endoscopiques permettent une récupération plus rapide de la force de préhension (par rapport à la chirurgie à ciel ouvert) et un retour plus rapide aux activités quotidiennes et au travail. Les douleurs propres à la cicatrice d’une voie à ciel ouvert sont également supprimées. Cependant, la technique endoscopique nécessite une courbe d’apprentissage plus importante, un investissement matériel initial non négligeable. De plus, dans les études menées dernièrement, les douleurs post-opératoires ne semblent pas significativement plus faibles par rapport à la chirurgie conventionnelle.

L’echo-chirurgie du canal carpien trouve son intérêt

En réponse aux différentes limites de la chirurgie à ciel ouvert et sous contrôle endoscopique, les techniques chirurgicales mini-invasives sous contrôle échographique ou écho-chirurgies ont vu le jour. En effet l’intérêt premier de l’échographie est de pouvoir visualiser en temps réel le rapport entre l’instrument et les différentes structures à l’intérieur du canal, limitant théoriquement le risque de complication iatrogénique. Elle permet aussi de repérer les différentes variantes anatomiques. Autre avantage, l’instrument de section étant généralement plus fin qu’un endoscope, l’incision initiale est plus réduite. Les études montrent que plus l’incision est petite, plus le retour aux activités quotidiennes et au travail serait rapide, et plus les conséquences locales esthétiques et fonctionnelles de la cicatrice seraient limitées